Lieu Sacré: La Sainte Baume
Cette forêt-relique, remarquablement protégée, et cette montagne de la Sainte-Baume peuvent être comptées parmi les plus grands lieux sacrés de France.
Le reliquaire contient un fragment de tibia et une mèche de cheveux.
Ces reliques ont fait l'objet d'une étude anthropologique en 1974 avec le crâne situé à saint Maximin et les ossements de l'église de la Madeleine à paris.
Conclusion: les ossements appartiennent à une femme de petite stature, de type méditerranéen gracile, âgée d'une cinquantaine d'années.

L'intérieur de la grotte, très humide...Le souffle forme de petits nuages de fumée, qui s'élèvent vers la chapelle du pilon, située juste au dessus, où Marie -Madeleine se faisait élever sept fois par jour par les anges.
J'ai senti la présence d'une autre grotte, située juste en dessous cette fois. Mais les fouilles ne sont pas au goût du jour.
Le père dominicain, gardien du sanctuaire, avec qui j'ai discuté un peu, m'a dit non sans humour que la pauvrette devait avoir des nausées à faire ainsi autant de trajets dans les airs...
En particulier l'eau est abondante dans le massif et dans la grotte. Il faut comprendre que c'est elle qui détermine la qualité vibratoire d'un lieu sacré. Dans la Genèse, ce sont les choses du second jour de la création qui apparaissent : les eaux d'en haut et les eaux d'en bas. L'eau, c'est la mémoire du monde. C'est le principe même de la vie. L'eau c'est l'élément qui relie : elle relie nos cellules entre elles, elle relie l'homme avec le cosmos.
Le lieu saint, d'une manière générale, est un endroit ou l'homme peut passer de sa condition terrestre au monde de la lumière. L'eau intervient dans ce processus d'échange ; elle est utilisée depuis toujours dans la construction des sanctuaires car elle porte l'information indispensable à un lieu sacré. C'est justement la rencontre, en un endroit précis, d'un ou plusieurs courants d'eau avec des réseaux, dits géomagnétiques ou géobiologiques, que peut apparaître, avec l'aide de l'homme, le sens sacré dans toute sa force. (revue Arcadia ).


Le premier accueil est fait par le chêne d'Heraklès, le bien nommé, tant il parait fort au milieu d'un champ de blé. A ses pieds, une pierre plate, posée là dans quel but.... premier gardien des lieux.
Deuxième sentinelle, à deux pas d'Heraklès, le chêne de Merlin. Il a été baptisé ainsi depuis très longtemps, les légendes de druides étant encore présentes en ce lieu.
La sainte Baume
Avant de recevoir le nom de Sainte-Baume, le massif était connu comme Le Gargare. Garganos, héros celte bon vivant dont Rabelais s'inspira librement, a prêté son nom à bien des sommets de nos contrées, de la Normandie à l'Italie du Sud. Outre sa richesse relictuelle, un massif aussi prestigieux que celui-ci ne pouvait pas laisser là aussi l'Eglise indifférente. Ses émissaires vinrent tailler 150 marches dans les côtes du géant Garganos, condamnant par la même occasion toute tentative de perpétuation de rites païens.
Source: lieuxsacres.canalblog.com